Parce qu’elles le valent bien…. Les mamans ont été honorées aux Cèdres ce dimanche. L’EHPAD a en effet été le théâtre d’un tour de chants de bonne facture qui a permis de rassembler les familles après un repas partagé avec plus particulièrement les enfants soucieux d’entourer celle qui ne saurait être remplacée.
Sylvie Rousseau avec son répertoire enjoué a ainsi fait danser les générations animant cette journée d’un récital varié fort apprécié.
Si le printemps des solidarités propose sur l’ensemble du département un temps d’échanges, de rencontres et de débats, les maisons de retraites participent elles aussi par des journées festives telles que celle organisée par l’EHPAD de SOURNIA lors de l’événement de culture, musical et dominical.
Chaque établissement de l’association contribue à sa manière à ce 5ème printemps. Le prochain Rendez-vous, concernant le Val de Sournia, à ne pas manquer est prévu jeudi 7 juin au Foyer de vie du Pla des Oliviers à MARQUIXANES. C’est là que se produira la troupe de l’établissement pour un spectacle musical préparé depuis plusieurs semaines par les résidents fiers de présenter le résultat de leur travail assidu avec les équipes qui les assistent au quotidien.
Si la tradition veut dans beaucoup de familles, que les mères reçoivent un cadeau ce jour là, ce qui en fait un bon argument commercial pour les marques et les grands magasins, la fête des mères souvent décriée comme un événement annuel purement commercial n’est pas nécessairement ressentie comme telle. Ne vous y trompez pas, en réalité ses origines n’avaient rien de mercantiles !
Dès l’Antiquité, les mères étaient à l’honneur. Mais d’une autre façon : chez les Grecs, c’était la mère des dieux, Rhéa, que l’on fêtait.
Quelques générations plus tard….En France, au XXe siècle : premières “journées des mères”
Dans l’hexagone, c’est à l’Union Fraternelle des Pères de Famille Méritants d’ARTAS que l’on doit pourtant la toute première célébration des mères. Le 10 juin 1906, l’Isère décide alors de récompenser les mamans les plus méritantes, le tout dans une véritable ambiance de fête, comme l’attestent les défilés dans les rues décorées. Le berceau de la fête des mères se situe donc à 400 mètres d’altitude, dans un village qui compte aujourd’hui plus de 1600 âmes.
Plus tard, le 16 juin 1918, le colonel de la Croix-Laval va instaurer la première “Journée des mères” officielle, à Lyon. C’est le début de la tradition.
Avec le maréchal Pétain, la fête des mères devient officielle et nationale dès 25 mai 1941, lorsqu’il institue définitivement la “journée nationale des mères”.
Après la seconde guerre mondiale, le 24 mai 1950, le président de la République Vincent Auriol promulgue un texte de loi instituant la fête des mères. Elle est alors définitivement fixée au dernier dimanche de mai. Si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, la Fête des Mères a lieu le premier dimanche de juin.
Cette loi dispose que « La République française rend officiellement hommage chaque année aux mères françaises au cours d’une journée consacrée à la célébration de la ‘Fête des mères’, organisée par le ministre chargé de la Santé. »
Mais les racines de cette tradition, nous la trouvons outre atlantique. C’est aux Etats-Unis en effet qu’est née la fête des mères, qui fut particulièrement célébrée au cours de la seconde guerre mondiale. En effet, l’éloignement familial du aux circonstances a engendré un vif échange de cartes de fête des mères, de poèmes et autres mots doux entre nos deux continents.
Au lendemain de la guerre, à l’heure où notre pays avait particulièrement besoin de se repeupler, la coutume de la fête des mères fut adoptée par les français.
RV le 26 mai 2013 aux Cèdres pour célébrer une fois encore celles qui ont toujours veillé sur notre chemin, pour qu’il soir un chemin justement de rencontres, partage, et d’amour témoigné, en chanson de geste, poème, ou tout simplement par une présence.