… au pays des merveilles !
Embarqués pour une destination surprise par Carole et Stéphane ; Evelyne, Antoinette, Michel, Joseph et moi-même, Bernard pour les intimes (et les autres aussi), avions une seule certitude, nous partions faire un pique nique suivi d’une baignade.

Dès le départ, nous nous sommes rendu compte que l’on prenait une route différente de ce que nous avions envisagé : direction Prades…
Les questionnements fusent et sont exprimés par tout un chacun.
“On a trouvé ! ! !
Ils nous emmènent nous baigner à la piscine de Prades ! !”

Mais le minibus ne s’arrête pas et prend la direction de Villefranche de Conflent.
A présent nous savons où nous nous rendons…
“Nous partons nous baigner au pied du Canigou, à Vernet les Bains…”

Le mystère s’épaissit lorsque nous laissons derrière nous Villefranche et poursuivons la route en direction d’Olette. (Tout au long de la route, nous avons dû nous arrêter pour laisser passer les engins de chantier des travaux sur la RN 116.)
Après 1h30 de route, nous arrivons à Fontpédrouse et bifurquons en
direction de Saint Thomas les Bains….

L’énigme est enfin résolue ! ! ! ! ! !
A notre arrivée, un petit repas nous a été servi par Carole et Stéphane.
Une ultime épreuve nous attendait encore :
comment allions-nous accéder aux thermes vu la hauteur du bâtiment ?
Un salarié du site nous a renseignés… Un escalier raide ou un ascenseur (solution beaucoup moins contraignante).
Le groupe s’est donc scindé en deux et contre toute attente ce sont les alpinistes qui sont arrivés les premiers sur le site.
En sortant du vestiaire nous nous retrouvons sur le palier…

Une totale féérie avec les bassins, le bleu du ciel, le soleil… Le tout donnant l’impression d’un nuage, au-dessus de l’onde fumante.
La grande piscine apparaît cernée au dessus par la montagne, qui réverbère les rayons du soleil vers les bassins.
La pataugeoire est fermée par un cirque romain et exposée grand sud, permettant une ensoleillement maximum.

La chaleur de l’eau nous a agréablement surpris, puisqu’elle est à température du corps.
Chacun à son goût a profité de ce “paradis pyrénéen”.

Le temps de baignade a été limité, deux fois une demi-heure, avec une pause de 20 min à cause des émanations sulfureuses.
Le retour a été plus rapide et silencieux !
Le seul regret de la journée a été de ne pas avoir vu, ni même aperçu, le petit train jaune.

Bernard